Challenge AZ – W comme Vulfran Warmé

Dernière ligne droite pour le challengeAZ, avec les lettres valant 10 points au Scrabble ! Place au W de Vulfran Warmé

Vulfran Warmé

Né le 25 Messidor an 5, à Amiens, Vulfran Joseph Florimond WARMÉ est le fils de Vulfran Warmé, négociant, et Marie Anne LEFEVRE son épouse.

Seul fils de la famille, il est le cadet de deux sœurs : Marie Victoire (1788) et Romanie (1792).

Il décède d’une congestion cérébrale le 11 Mars 1835, dans sa maison sur Gresset, à Amiens.

Un combat pour les pauvres et les indigents

« Il prit courageusement sur lui ce qu’une telle entreprise avait de plus laborieux, et il sut lui consacrer encore les mêmes soins lorsque plus tard il lui fallu faire le partage de son temps et de ses forces entrant d’œuvre diverses, inspirées toutes par un sentiment unique, l’amour de l’humanité », M MARTIN, recteur de l’Académie d’Amiens.

D’abord journaliste collaborateur au Miroir de la Somme, puis fondateur de la Sentinelle Picarde il s’oppose régulièrement aux Jésuites. Il refuse que la religion et la monarchie influe sur la vie de ses concitoyens.

Vulfran Warmé s’investit dans la ville, devient conseiller municipal. Il se bat contre la pauvreté, réclame une aide à l’instruction, de l’emploi utile, des œuvres culturelles telles qu’un Musée et une Bibliothèque.

Ainsi, il fonde avec Pierre Frenoy la Caisse d’Epargne et de Prévoyance, qui deviendra plus tard la bien connue Caisse d’Epargne.

Son plus grand combat reste la diffusion de l’instruction primaire. Il soutient activement la « société pour l’encouragement de l’instruction élémentaire dans la Somme par la méthode de l’enseignement mutuel », fondée en 1817. Ainsi, 4 écoles primaires laïcs ouvrent : deux écoles pour garçons, une pour filles et une école modèle, gratuite accessible aux plus pauvres.canva

Chef d’œuvre de sa vie, la création de l’école normale d’Amiens, en 1831. Située à l’angle de la rue Gresset et de la rue St Jacques, l’école normale forme les futurs instituteurs. Vulfran Warmé en sera le directeur jusqu’à sa mort, en 1835.

« dans ses derniers momens, c’est encore de l’instruction publique, c’est du sort de l’Ecole-Modèle qu’il s’occupait »,  Discours du 15 Mars 1835 par M. CRETON au nom du conseil municipal.

Livre reprenant son oeuvre

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