Pour ce troisième jour du challenge AZ, intéressons nous à la rue Caussin de Perceval.

Caussin de Perceval, un illustre Orientaliste

Jean Jacques Antoine Caussin de Perceval, né le 24 Juin 1759 à Montdidier dans la Somme.

Il est le fils de Jacques Nicolas Caussin un négociant en drap et secrétaire du Roi au parlement de Rouen. Anobli en 1786, il prendra la particule « de Perceval ». Jacques Nicolas Caussin de Perceval représentera la noblesse du bailliage d’Amiens lors des états généraux de 1789.

Orientaliste, Jean Jacques Antoine Caussin de Perceval baigne très vite dans un milieu savant, encouragé par son oncle maternel, garde des manuscrits orientaux de la bibliothèque du Roi. A 24 ans, il obtient une chaire de langue orientale au Collège Royal, puis de France, qu’il occupera pendant presque un demi-siècle.

En 1787, il remplace son oncle, charge qu’il occupera jusqu’en 1792.

Titulaire de la Légion d’honneur, il est également membre de l’Institut de France pendant près de 25 ans.

Malade et dans l’incapacité à poursuivre ses cours, il se retire de la vie publique en 1833.

Il décède à Paris le 29 Juillet 1839.

Il est le traducteur de plusieurs œuvres, notamment : les Argonautiques d’Apollonius de Rhodes (1796), Histoire de la Sicile sous les Musulmans de Ennowaïri (1802), Tables astronomiques de El-Younis et la suite des Milles et Une nuits (1806).

Sa vie familiale

Jean Jacques Antoine Caussin de Perceval n’est pas ce qu’on peut appeler chanceux en mariage. Marié 5 fois, il perdra 4 de ses épouses peu de temps après leur mariage :

• Adélaïde BOUDET, mariés en 1787, elle décédera en 1790
• Catherine Félicité LEBROUE, mariés en 1794, elle décédera en 1802
• Anne Louise BUIRETTE, mariés en 1802, elle décédera en 1812
• Angélique Emilie Françoise GAMOT, mariés en 1813, elle décédera en 1814
• Aglaé RAIMBAULT, mariés en 1815, il décédera 20 ans plus tard.

De ces cinq unions naquirent 13 enfants, seuls 7 survécurent à Caussin de Perceval et aucun de son mariage avec Anne Louise BUIRETTE.